Raid, Trail, VTT, CO

Les RR85 sont amoureux de l'Euskal trail. Nous étions un groupe de 40 (coureurs et familles) à nous déplacer dans la magnifique vallée des Aldudes. Dans le cadre idyllique du VVF de Saint-Etienne de Baigorry, nous avons passé 3 jours extraordinaires mêlant joie, convivialité, effort et partage. On reviendra montrer nos maillots bleus.

- Tikki trail: belles performances des enfants

- 65km: Ju et Mat: 11ème!! Enorme

- 2x40km: Seb et Karl, Jérôme et Guillaume

- 2x25km: Marion et Sophie, Laurianne et Steph, Cyril et Beberd, Fab et Vinvin

- 8km: Aïcha, Sabrina, Cécile et Cindy

Le compte rendu de Seb:

C’est un trail original car on passe d’un sport individuel à un sport collectif : on part à 2, on doit finir à 2, on partage des bons moments à 2 et on souffre à 2 (pas toujours en même temps et ça c’est bien 😉). Mon phare et mon ombre du we, c’était Karlos, un warrior comme on n’en fait plus… On s’est donc donc coltiné pendant 17 heures à 2 les 2 x 40 km sur les singles de la magnifique vallée des aldudes, avec quand même des grosses patates…

On a été prudent sur le premier jour, avec plutôt un jour plus difficile pour moi, avec un coup de mou traditionnel au 15eme pendant 10 bornes qui te donne comme d’habitude l’envie de jeter les bâtons et de prendre le premier parapente qui vient pour en finir avec ce sport de con où il ne pousse que des cailloux sur les sentiers que tu prends. Puis bon tu te fais une raison, y’a pire quand même, tu sors du brouillard, tu regardes à droite et à gauche, puis tu te dis, c’est sympa quand même ici la vue du balcon, je crois que je vais rester à la fête… puis y’a le coéquipier quand même qui t’encourage, t’es pas venu pour le lâcher après avoir fait la distance de chez toi à la boulangerie… Arrive le ravito suivant un ossau iraty, un saucisson au cochon noir de banca et la soupe au vermicelle (de l’eau bénite tellement c’est réparateur !) de mamie Pantxika plus tard, tu serres les dents et tu repars comme en 14, la fleur au fusil et le bâton léger. Et là, tu finis le premier jour avec tes 2200 m D+/D-, tu as les quadris défoncés et ton te dit « alors on repart demain ? »… une douche, une sieste et une assiette de pâtes plus tard, tu peux plus marcher mais bon, les cons, ils t’ont donné le t-shirt finisher à la remise de ton dossard, t’as pas le droit de le prendre comme un voleur, ça se fait pas… alors on se relève à 4 heures, c’est la routine du nok sur les pieds et de l’enfilage de la chaussure pas fraîche, avec en point d’orgue, la descente de l’escalier du R2 au RDC où tu te dis quand même que refaire 2000 m de dénivelé avec les cannes de ton grand père, ça va peut-être long, très long… départ à 6h30, tu fais 50 mètres pour sortir du village d’Urepel, et là bing, direct dans la pente, c’est parti pour 10 bornes de montée tout droit et 1000 mètres de D+ (pas de lacets au pays basque, ça sert à rien, la biquette et le berger ont le jarret solide, il suffit juste de suivre la trace), sans plan B mais avec un scénario bien rodé : on te fait miroiter au début un petit soleil levant, la douceur du climat basque et le panorama grandiose de la verdoyante vallée mais tu finis entre 1200 et 1400 mètres et le passage d’un nuage sur la gueule qui te gèlerait un Eskimo avec une visibilité à 20 mètres hors taxes🥶🥶🥶 cf petite vidéo souvenir 😉). Et puis et puis et puis… tu redescends sous des cieux plus cléments, la lumière perce à travers les nuages, tu retrouves la vie et la forêt, les oiseaux gazouillent, la musique du torrent accompagne ton pas redevenu léger et là la magie opère : tu retrouves étrangement tes jambes de 20 ans, ton corps s’est habitué à l’effort et c’est parti pour vivre la journée grand spectacle : singles forestiers, chemins de crêtes, panoramas époustouflants, lumière printanière, tu loupes pas un seul combi saucisson / ossau iraty / soupe et les bénévoles t’encouragent comme si tu étais le premier concurrent de la journée (bon en fait, t’es dans les derniers mais ils jouent super bien, c’est un métier). C’est dur pour Karlos mais il serre grave les dents comme disent les jeunes, il a débranché le cerveau et il se met en mode warrior comme jamais. Moi je sais que dans ces moments, faut pas trop venir m’emmerder. Je tente donc d’alterner les passages d’encouragement au plus près avec les petits éloignements pour mieux se retrouver au pied d’une pente ou au sommet d’une descente. Il reste 15 km puis 10km puis 5km, dernière descente, on voit le village en bas et on entend déjà les cris des copains et des copines de RR85, des derniers encouragements mais y’a pas besoin, les sourires sont revenus, on l’a fait ce petit défi à 2…

On est finisher ! avec un classement anecdotique et pas brillant à l’arrivée de 212 / 215 mais avec 250 partants (car y’a eu de la casse tout de même, trail de moyenne montagne mais y’a des sacrés pourcentages quand même par endroit). On s’en fout, on a vécu 2 journées magnifiques, avec des conditions météo très changeantes qui ont fait le sel de cette édition. Et au final, on en pris plein les mirettes et c’est bien l’essentiel…

Steph participait à la CO organisée par le club du Nantes Atlantique Orientation à la Chapelle/Erdre. Son recit:

" Pour une fois qu'une CO se déroule dans le 44 à deux pas de chez moi, j'ai sauté sur l'occasion. Martin Mottais nous avait préparés une magnifique carte d'orientation sur le bois de Gesvres et la commune de la Chapelle. On était sur une CO fédérale avec 60 balises à enchainer en ordre imposé. C'est moins joueur que le course aux points mais cela change! En tout cas, c'était un super moment avec un terrain de jeu exceptionnel. Par contre, pas de droit à l'erreur sur ce type de course sous peine d'être déclassé si l'ordre n'est pas respecté. Je termine 6ème/54 en 2h10. Orientation plutôt propre! A refaire! Merci le NAO!"

LES RESULTATS