Le clan chev mais aussi Mat Ondet courraient ce week end les galopades tranchaises. Voici le commentaire de Ju:

Les Galopades Tranchaises 2017 OU LA grosse Erreur d’aiguillage !

« Certains diront que payer pour faire un 13 et se retrouver à faire finalement un 24 c’est plutôt économique au regard des tarifs parfois élevés de certaines courses. Mais là, croyez-moi ce n’était pas choisi…ce fût subi !

Et pourtant…Quel plaisir de revenir du côté de La Tranche…et accessoirement de préparer l’Euskal sur ce beau parcours exigeant. J’avais vraiment envie de fouler à nouveau les sentiers forestiers, la plage, les dunes et de venir chercher une belle place au général.

Et cette fois-ci, c’est avec Mat’ et Marion que je me suis engagé sur le 13km. Même lieu que l’année dernière pour le départ (parc des Floralies), un accueil toujours agréable, et encore un magnifique parcours, sélectif mais tellement nature nous attendait ! Départ 15 min après le 26 km, avec Mat’ on suit le train mené par Matthias et Bassili de l’ACLR. Les deux premiers kilos à 3’45 et 4’ font déjà des dégâts derrière. Tout se passe bien, nous sommes dans le rythme et faisons partie du groupe de 6 coureurs qui s’échappent, remontant à vive allure les coureurs du 26 kms au bout de 6 kms…vraiment trop tôt car pas simple de les doubler !

L’écart se creuse encore, je suis avec les deux gars de l’ACLR en tête et Mat’ nous garde à vue. Je me surprends même à passer deux fois en tête sur deux jolies bosses…j’ai les jambes, 8ème kilos plus que 5, ça sent très bon ! Et pourtant…arrivés sur un carrefour, ou des spectateurs nous encouragent et des commissaires font la circulation, nous traversons la route et empruntons le chemin d’en face…Aucune information !!! Un kilomètre plus tard, mon GPS indique 10 bornes…ce n’est pas normal, le ravito était prévu à 9 ! On a raté une route ?! On ne comprend pas, rien vu, il n’y avait personne pour nous aiguiller !

On décide tous les trois de continuer sur le circuit du 26, pensant que Mat’ et les autres ont dû prendre la bonne direction, la course est perdue pour nous ! Je peux vous dire que je l’avais mauvaise et c’est encore difficile à digérer ! On avertit les commissaires de course…au ravito suivant.

Après 24 kms dans les jambes en 1h51, et du temps pour apprendre à connaître Matthias Mouillet, nous arrivons au village départ. Comble du sort, c’est la photo du podium homme et femme du 13 ! Mat’ n’est pas sur le podium, et je croise Marion qui le cherche…je comprends alors que les 6 premiers coureurs n’ont pas été correctement aiguillés au 9ème km.

Aucun mot de la part de l’organisation à notre arrivée ! Mat’ est très déçu aussi…mais bon ce n’est que du sport. Nous reviendrons encore plus forts en 2018.

Bravo à Marion qui boucle le parcours en 1h32.

BILAN : Le briefing d’avant course est déterminant, et le balisage n’est jamais de trop, car de nombreux paramètres peuvent perturber le bon déroulement d’une course et gâcher la fête  !!! »

Le commentaire de Mat’ :

Un petit mot quand même mais je ne vais pas refaire la scène car faut vite oublier ce couac ! Et oui, moi aussi j’ai pu « profiter » de cet incident de course ! On a rien vu, rien entendu. Les 6 premiers se sont plantés ! Des regrets, il y en a, car même si je n’avais pas les jambes pour taquiner le trio de tête, y’en avait quand même un peu pour faire rentrer 2 Rando Raid 85 dans le top 5 ! Parcours très sympa dans la forêt avec du sable, du sable…et du sable et accessoirement du dénivelé…un peu, beaucoup, en tout cas suffisamment pour que les mollets piquent en fin de parcours. On a même eu la chance de passer sur la plage et là ça ne rigolait pas ! Bien avant ça, une belle gamelle en glissant sur un tronc couché en travers du chemin, une remontée assez pénible des coureurs du 26 kms sur les mono traces, mais sinon, très bien !

A refaire…mais sans le supplément !

Pour l’anecdote, on boucle nos 24 bornes en moins de 1h55, quand le 26 se gagne en 1h49 ; honorable malgré les perturbations et l’arrêt forcé pour digérer la « boulette ».

Très content pour Marion qui poursuit sa préparation euskal avec ce trail technique et physique, et elle finit devant nous au classement s’il vous plaît !

Ça me rappelle une certaine fable de Jean de La Fontaine : rien ne sert de …; bon, elle a été sympa, elle n’a pas enfoncé le clou !

A bientôt les RR.

Ju’, Mat’ et Marion